Gestion tri, déchets, propreté

Règlementation 2024 : ne plus jeter les déchets alimentaires dans les poubelles noires...

Règlementation 2024 : ne plus jeter les déchets alimentaires dans les poubelles noires...


Article actualisé le 11/04/2024

La loi AGEC prévoit le tri à la source des biodéchets pour tous, professionnels et particuliers, à compter du 1er janvier 2024.

La communauté de communes du Saint-Affricain-Roquefort-7 Vallons et le Syndicat départemental de gestion des ordures ménagères, vous accompagnent pour gérer au mieux ces déchets.

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Il existe 3 types de biodéchets* :

-          Les déchets verts (tailles de haies…)

-          Les déchets alimentaires compostables (épluchures, fruits et légumes abîmés, reste de nourriture…)

-          Les déchets alimentaires valorisables en unités spécialisées (déchets de viande, poisson, agrumes, ail…)


Les biodéchets, un enjeu écologique et financier :

En 2019, chaque Saint-Affricain a jeté en moyenne 263,6 kg de déchets dans les poubelles noires. Or presque le tiers de ces déchets étaient des biodéchets compostables (32%) et 5% supplémentaire étaient des biodéchets valorisables. Nous pourrions donc réduire notre production annuelle de déchets de 97,5 kg par habitant en transformant les biodéchets en ressource.

Le coût financier annuel par habitant représenté par la collecte, le transport et l’enfouissement de ces biodéchets est donc de 31 €. La collecte, le transport en camion, l’enfouissement de ces déchets sont également source d’émission de carbone.


Comment transformer ses déchets alimentaires et de jardin en ressource ?

1.Limiter au maximum la production de biodéchets

2.Composter

3.Donner les déchets aux animaux

4.Amener les déchets verts à la déchetterie

5. Dès avril 2024 :  Jeter les déchets alimentaires valorisables dans un sac orang

 

1.       Limiter au maximum la production de biodéchets

-          En luttant contre le gaspillage alimentaire. Face à l’augmentation des prix alimentaires, aux pénuries alimentaires pour certaines personnes ou dans certains pays, aux enjeux environnementaux, vous pouvez agir en contribuant à la réduction du gaspillage alimentaire.

Pour cela, examinez tous vos déchets, cela vous aidera à identifier des pistes d’amélioration : mieux acheter, mieux organiser le frigo, conserver plus longtemps les aliments, cuisiner les restes, apprendre aux enfants à moins se servir, quitte à se resservir… Même au restaurant, il est admis et de plus en plus encouragé de venir avec sa « boîte gourmet » et de repartir avec les aliments non consommés de votre assiette ou avec votre bouteille non achevée. Plusieurs restaurants le proposent d’ailleurs déjà.

Pour vous aider à identifier vos sources de gaspillage et à trouver des solutions, cliquez sur les liens  :

-"Comment traquer le gaspillage alimentaire» de l’ADEME
-"Méthode de mesure anti-gaspillage" de l'ADEME
-"Livret de recettes antigaspi" de l'ADEME

-          En plantant des végétaux qui poussent moins vite et en laissant sur le sol le produit de la tonte. De même, les végétaux broyés peuvent être laissé au sol, contribuant à son enrichissement, ralentissant la croissance des mauvaises herbes et limitant l’évaporation et donc le besoin d’arrosage.

 

2.       Composter

En compostant, vous réduisez le poids de vos poubelles et donc le coût et la pollution liés à la collecte, au transport et au traitement des déchets.

C’est déjà beaucoup, mais en compostant vous produisez également un engrais 100% naturel, vous enrichissez le sol de votre jardin et améliorez sa fertilité.

-          Le compostage c’est très simple. Ci-contre le lien vers le petit guide de l’ADEME vous donnant toutes les solutions afin de composter simplement : Réussir son compost

-          Afin de vous aider dans la démarche de compostage, la communauté de communes propose à ses habitants d’acquérir un composteur de 620 litres (voir toutes les caractéristiques en cliquant ICI) au prix de 20 € (valeur 80 €, financement de 60 € par la communauté de communes).

La distribution des composteurs est réalisée aux services techniques de Saint-Affrique, avenue Aristide Briand du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h30 à 17h30 (de 13h30 à 16h30 le vendredi). Téléphone : 05 65 98 29 05. 

Le prix de 20 € est à régler par chèque à l’ordre de "Trésor Public". 

 

3.       Donner les déchets alimentaires à des animaux (poules, cochons…)

Deux poules mangeront 200 à 300 kg d’épluchures, déchets alimentaires par an. En retour elles vous fourniront plus de 400 œufs, leur fiente servira d’engrais et elles réjouiront petits et grands.

Si vous ne pouvez pas vous occuper d’animaux, proposez ces biodéchets à des personnes qui en possèdent.

 

4.        Amener les déchets verts que vous n’aurez pas pu utiliser en paillage ou dans le compost à la déchetterie.

 

 

5.   Depuis le mois d’avril 2024, vous avez la possibilité de jeter vos déchets alimentaires valorisables (déchets de viande, poisson, agrumes, ail…) dans un sac orange qui sera à déposer en même temps que vos poubelles noires    

Le Sydom Aveyron a testé avec succès cette solution dans 10 communes du nord Aveyron.

Elle est déployée sur la Communauté de communes du Saint-Affricain, Roquefort, 7 Vallons dès le 15 avril 2024 (cliquer ici pour voir les dates par commune), en lien avec la centrale de Tryfil dans le Tarn.
Elle sera généralisée à toutes les communes de l’Aveyron à compter de l’inauguration, début 2026, du nouveau centre de traitement des déchets à Viviez.

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Si vous ne pouvez pas utiliser les solutions 1 à 4 indiquées ci-dessus, vous pourrez également y déposer vos déchets alimentaires compostables.

 

La communauté de communes accompagne la cuisine de Saint-Affrique dans sa lutte contre le gaspillage alimentaire, l’éveil au goût des enfants et, prochainement, le compostage des biodéchets.

 

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Lexique

*Qu’est-ce qu’un biodéchet ?

L’article L. 541-1-1 du code de l’environnement définit les biodéchets comme : « Les déchets non dangereux biodégradables de jardin ou de parc, les déchets alimentaires ou de cuisine provenant des ménages, des bureaux, des restaurants, du commerce de gros, des cantines, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que les déchets comparables provenant des usines de transformation de denrées alimentaires. ».

Galerie photo

visuel du Ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires